Attention aux nanoparticules
Les nanoparticules dans les cosmétiques sont considérées comme dangereuses et leurs effets sont peu étudiés. Il s'agit de minuscules particules minérales (d'une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres), utilisées par exemple dans les crèmes solaires comme filtres UV. Le problème réside dans le fait qu'elles sont appliquées à la surface de la peau et pénètrent ainsi dans notre corps. Les nanoparticules typiques utilisées dans les crèmes solaires sont les suivantes oxyde de zinc et dioxyde de titane (INCI : oxyde de zinc (nano), dioxyde de titane (nano)).
Il faut savoir que plus la peau est fine, plus il faut être prudent avec les nanoparticules. Une peau fine de bébé absorbe plus de particules qu'une peau épaisse d'homme.
On utilise également des filtres minéraux, qui servent également de filtres UV. Comme ces derniers sont plus gros que les nanoparticules, les crèmes solaires minérales laissent généralement un film blanc. Grâce à la recherche de différents fabricants, il est aujourd'hui possible de fabriquer des crèmes solaires sans nanoparticules qui ne laissent pas de film. L'important est de miser sur les bonnes matières premières.
Lubrifier au lieu de sprayer
L'idéal est d'utiliser des crèmes solaires plutôt que des sprays solaires. La raison en est relativement simple - en vaporisant, vous vaporisez également les ingrédients dans l'air et ceux-ci sont donc inhalés. Des études ont montré que l'oxyde de zik et l'oxyde de titane sont toxiques pour nos poumons et notre organisme. L'inhalation a donc un effet plus intense que l'application ou même l'ingestion de ces produits.
Facteurs de protection solaire détectables dans le corps
Les facteurs de protection solaire fréquemment utilisés passent déjà dans le sang après une courte période. L'application de ces produits pendant plusieurs jours (par exemple pendant les vacances d'été) a donc un impact sur notre corps. La détection dans le sang ne montre pas à elle seule un effet nocif - mais on ne peut pas non plus l'exclure. Il est important que la recherche se penche sur de tels sujets et étudie les effets. Par exemple, l'oxybenzone a également été détectée dans l'urine, le lait maternel ou même le liquide amniotique. L'EHMC, par exemple, a un effet "hormono-actif". C'est-à-dire qu'elle a une influence sur l'équilibre hormonal.
Plus le corps est sensible, plus il faut y faire attention. En d'autres termes, il convient de renoncer à ces ingrédients, en particulier pendant la grossesse et chez les bébés.
Évitez les ingrédients tels que Méthoxycinnamate d'éthylhexyle (EHMC), Avobenzone, oxybenzone, octocrylène et écamsul
La crème solaire est définitivement plus utile que nuisible.
Natalie von Götz, Senior Scientist et enseignante à l'ETH Zurich
Source : https://www.fritzundfraenzi.ch/gesundheit/arztbesuch/angeschmiert-warum-zu-viel-sonnencreme-gefahrlich-sein-kann
Conseil pour la protection solaire
La meilleure protection contre le soleil est l'ombre, les vêtements longs et le couvre-chef. Mais même à l'ombre, plus de 50% du rayonnement UV parviennent à la peau. C'est pourquoi il est judicieux d'utiliser une crème solaire en complément. Misez pour cela sur des produits compatibles et optimisés avec des ingrédients de haute qualité (Blidor, par exemple, a une efficace et bien toléré Crème solaire à base d'aloe vera développé sans nanoparticules ni conservation chimique).
Faites également attention à qui et dans quel contexte la crème solaire est utilisée. La prudence est particulièrement de mise pour les bébés, les enfants et les femmes enceintes.